Le pépino ou poire melon
Le pepino est un petit arbuste assez sensible au froid (résistance à -2°C environ), qui produit des fruits comestibles plus ou moins arrondis pouvant atteindre la taille d'un petit melon. Cet arbuste est originaire d'Amérique du Sud (Pérou, Chili), et sa popularité grandit actuellement parmi les amateurs de fruitiers exotiques. Cependant il s'agit plus d'une re-découverte qu'une véritable nouveauté ; Solanum muricatum était déjà en effet cultivé dans les régions les plus chaudes des Etats-Unis depuis plus d'un siècle.
Le pepino est un petit arbuste très productif, pouvant parfaitement être cultivé en pot, moyennant un apport nutritif régulier. Une plante chargée de fruits est très décorative.
Le pepino préfère un sol riche, drainé et légèrement acide ou neutre.
Les fleurs du pepino sont typiques des Solanacées, de couleur violette.
Le pépino est sensible aux mouches blanches, surtout en véranda, serre et intérieurs. Les pucerons, araignées rouges et limaces peuvent également être un problème.
PETITE AVANCEE on dirait! Conditions d'autorisations d'utilisation à lire!
http://textes.droit.org/JORF/2009/09/06/0206/0006/
Les indiens Guarani ont utilisé pendant des siècles l'espèce Stevia rebaudiana comme édulcorant et comme plante médicinale. Ils l'appelaient caá-êhê, ce qui signifie herbe sucrée, et l'utilisaient pour adoucir l'amertume du maté.
En 1931, des chimistes français ont isolé les hétérosides qui donnent son goût sucré à cette plante : les steviosides et les rebaudiosides. Ces molécules ont un pouvoir sucrant 250 à 300 fois plus fort que le sucre.
Au début des années 1970, les japonais ont commencé à la cultiver pour remplacer les édulcorants artificiels, tel que la saccharine suspectée d'être cancérigène. Le liquide extrait de ses feuilles et les stéviosides purifiés sont utilisés comme édulcorants et commercialisés au Japon depuis 1977. Ils représentent 40 % du marché des édulcorants en 2005 dans ce pays, qui est le plus grand consommateur au monde.
Elle est maintenant cultivée et consommée dans de nombreux pays d'Asie, on le trouve aussi en Amérique du sud.
La Chine est le plus grand exportateur de stévioside.
Au sein de l'Union européenne, une demande d'autorisation des stéviosides est en cours d'évaluation, mais l'autorisation n'a pas encore été délivrée, et ces produits sont par conséquent interdits.
Culture
Elle atteint 40 à 60 cm, parfois jusqu'à 1 m de hauteur et fleurit en août-septembre, il est aujourd'hui cultivé en Argentine, au Brésil, en Uruguay, en Amérique Centrale, aux États-Unis et au Canada dans le sud de l'Ontario, en Chine, en Corée, au Japon, en Thaïlande, en Israël, en Angleterre…
Ses tiges faibles semi-ligneuses portent des feuilles opposées, les petites fleurs blanches apparaissent sur des têtes indéfinies. Elle est autostérile,
les graines sont petites et sont dispersées par le vent grâce à leur pappe duveteux.
Elle prospère en plein soleil, dans des sols relativement pauvres, mais craint la sècheresse, les racines poussant près de la surface. Pratiquer un arrosage léger tous les 2 ou 3 jours et un paillis autour des plants.
La germination des graines étant faible (environ 25%), il est plus efficace de replanter des boutures achetées chez un pépiniériste en demandant des plants à fortes concentrations en stévoïdes. Elle se transplante en même temps que les tomates, elle est sensible aux températures inférieures à 10°C. Elle pousse aussi bien en terre qu'en pot. Les feuilles sont plutôt à récolter en automne car la concentration en stéviosides (agents sucrants) est plus forte.
On fait sécher ses feuilles puis on les réduit en poudre (en prenant soin de retirer avec un tamis les nervures, qui ont un goût un peu amer). On peut ainsi sucrer ses boissons en faisant infuser des feuilles fraîches (une feuille correspond à un sucre) ou séchées.
Elle remplace le sucre sans en avoir les inconvénients et contenant peu de calories, convient à divers régimes (diabétiques, etc.). L'utilisation à des fins alimentaires est interdite en Europe (refus d'autorisation de mise sur le marché), mais est autorisée au Japon, en Corée, au Brésil, etc. En Chine où il est cultivé à grande échelle, on produit un extrait ressemblant au sucre traditionnel et qui s'exporte très bien en Amérique du Nord. La culture ne demandant pour l'instant ni insecticides ni herbicides, on se rapproche d’une qualité bio. Cependant, rien ne s'oppose à la culture à titre privé qui permet à la fois d'être autonome en sucre et de soigner sa santé puisque ce n'est pas du sucre raffiné.
Une étude menée en 1985 sur le stéviol, produit de dégradation du stévioside et du rébaudioside (deux des glycosides de stéviol présents dans sa feuille), conclut qu'il estmutagène en présence d'extraits de foie de rats prétraités avec de l'Aroclor .
Mais ces résultats n'ont pu être reproduits, et les données de cette première étude ne permettent même pas d'arriver à cette conclusion . Des tests plus récents sur les animaux ont donné des résultats mitigés en ce qui concerne la toxicité et les effets secondaires de l'extrait de cette espèce. Certains de ces tests ont trouvé un faible effet mutagène , et d'autres aucun danger . Bien que les dernières études montrent que sa consommation est sans risque, les agences gouvernementales ne concluent pas à la sécurité de ce produit.
En 2006, l'OMS a conduit une évaluation approfondie sur les expériences concernant le stévioside et les stéviols menées sur les animaux et les hommes, et a conclu que « le stévioside et le rébaudioside A ne sont pas mutagènes (ni in vitro ni in vivo) et que les effets mutagènes du stéviol observés in vitro ne se sont pas manifestés in vivo » . Aussi, le rapport n'a trouvé aucun effet cancérogène.
En médecine traditionnelle ses feuilles sont utilisées depuis des siècles en Amérique du Sud et des recherches sont conduites depuis plusieurs années dans le cadre du traitement du diabète de type 2.
Vous comprendrez après avoir lu cela que je commercialise cette plante uniquement pour sa beautée et non pour un usage alimentaire.
A chacun d'être responsable de l'usage qu'il en fait à titre privé.
Vendue sur commande ( 4 semaines minimum pour la produire!)
SALVIA DIVINORUM
Cette espèce préfère l'ombre et une atmosphère humide. Elle n'est pas résistante au gel.
Les graines suivant la floraison sont rarement viables, c'est pourquoi Salvia divinorum est généralement multipliée par bouturage. Une bouture fraîchement mise en terre sera d'autant plus sensible au niveau d'humidité. Lorsque les feuilles s'affaissent ou se ramollissent, cela signifie que le niveau d'humidité est trop faible. Il faut alors humidifier les feuilles et placer la plante, dans la mesure du possible, sous une serre.
Une serre artisanale peut être faite en mettant la plante sous une bouteille en plastique coupée en deux, si les dimensions le permettent. Il est également possible d'entourer la plante de piquets et d'enrouler du film plastique autour et au-dessus. Le sol doit être gardé humide mais bien drainé afin que les racines ne pourrissent pas. Pour cela, il est possible d'ajouter du gravier dans le terreau ainsi qu'au fond du pot pour éviter que l'eau ne stagne. Salvia divinorum a besoin de peu de lumière. Quelques heures de lumière indirecte par jour suffisent.
Elle peut être acclimatée à des conditions d'éclairage et d'humidité ambiante différentes, mais les changements doivent se faire progressivement. Quand la plante vient à être stressée des tâches noires apparaissent. Le système racinaire de la Salvia divinorum apprécie l'espace, augmenter la taille du pot peut accroître grandement la croissance de la plante.
Salvia divinorum contient des salvinorines, principalement de la salvinorine-A et de la salvinorine-B. Seule la salvinorine-A semble être à l'origine des effets psychotropes, elle est donc appelée couramment salvinorine.
Elle contient également les composants parents psycho-actifs suivants : salvinorine A, salvinorine F (activité inconnue), salvinorine B, salvinorine T G A, divinatorine A, divinatorine D, divinatorine E, salvinicinse A.
Le constituant primaire actif est un diterpène connu comme salvinorine A, d'équation chimique C23H28O8. Contrairement à la plupart des composants psychoactifs connus, la salvinorine A n'est pas une amine ni un alcaloïde, ce qui signifie qu'elle ne contient aucun groupement azoté fonctionnel et n'agit donc pas sur les récepteurs classiques (5-HT2A). Le groupe de composés salvinorine (salvinorine A, salvinorine B et salvinorine C inclus) s'appellent terpène. Il a été démontré que les effets de la salvinorine A sont bloqués par les antagonistes récepteurs opioïdes kappa. Ceci signifie que les effets de la Salvia divinorum peuvent être largement, sinon entièrement, imputés à l'agonisme kappa. La salvinorine A serait unique, car étant la seule substance naturelle connue induisant un état visionnaire via ce mode d'action.
A usage ornemental!